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Un facteur de cohésion
Le repas met en place des modèles d'interaction et permet de façon plus large la socialisation.
Cette cohésion du groupe rassure ses membres en assumant une fonction de protection. En effet, les rituels autour de la nourriture assurent la permanence, atténuent les tensions, dissipent la méfiance, rendent plus faciles les échanges et aident à façonner et à contrôler la vie quotidienne et les relations humaines. Lieu de la rencontre, moment de consensus et d'harmonie, de communication et d'échange, c'est pendant les repas que sont abordés les sujets qui intéressent directement les membres de la famille, que l'on se raconte les événements de la journée et que l'on fait part de ses enthousiasmes et de ses problèmes dans un climat de détente et de confiance .
Ainsi, le Centre national de lutte contre les états de dépendance et la toxicomanie de l’université Columbia (Etats-Unis) a constaté que les jeunes qui mangent environ cinq fois par semaine en famille ont moins de difficultés liées à l’anxiété, à l’ennui et au manque d’intérêt et qu’ils obtiennent de meilleurs notes.
D'après le témoignage de plusieurs parents, il adviendrait que ce rituel serait un rempart contre les pressions du quotidien car chacun fait mention de sa journée ce qui permet de rire, de parler et de se montrer affectueux. De ce fait, les parents sont toujours au courant des problèmes de chacun évitant ainsi de nombreux problèmes.