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Quel est la place du repas de nos jours ?

10 mai 2010

ConclusionL'alimentation a toujours tenu une

Conclusion




L'alimentation a toujours tenu une place prépondérante et structurante dans les cultures. La mutation de l'agro-alimentaire et la publicité ont profondément bouleversé les attitudes de consommation. Cette évolution a un impact fort sur la santé publique, les autorités tentent d'inverser les tendances. Un retour  à l'alimentation bio témoignent de cette volonté à revenir à des valeurs plus saine notamment à la prise de conscience de la place du repas traditionnel d'autrefois en famille générateur de cohésion et d'équilibre

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10 mai 2010

Mentions légales Directeur de la publication

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Directeur de la publication :

J.Rogier


Rédacteur :

J.Rogier


Hébergeur :

Canalbog

10 mai 2010

Les habitudes de la famille concernant les repas

Les habitudes de la famille concernant les repas pris à la maison

Voir le site :

http://www.lemangeur-ocha.com/uploads/tx_smilecontenusocha/11_habitudes_repas_maison.pdf


Ce schéma montre les habitudes d'une famille concernant les repas pris à la maison. Les données dans l'ensemble se veulent rassurantes 73 % des familles mangent , à des heures fixes , un repas unique pour tout le monde. Mais 43 %des familles mangeraient devant la télévision qui peut apparaître néfaste pour la vie de famille et la santé de l'adolescent.

En effet, la télévision affrite les liens familiaux car monopolisant esprit. Elle ne donne lieu  à aucune conversation et limite le partage. De plus, les enfants sont particulièrement vulnérables aux publicitèes télévisées en faveur des produits alimentaires. La publicité incite les jeunes à consommer des aliments de plus en plus caloriques , et en quantité sans cesse croissantes.

En conséquence, les plus jeunes sont particulièrement exposés aux risques d'obésité : car leur nutrition est malsaine et leur esprit formaté par les médias. Il convient donc de faire attention à la télé et au temps qui lui est consacré.

9 mai 2010

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La tendance du « bio »


 

assiette_bioLe développement de la grande distribution alimentaire via les hypermarchés, les supermarchés et les hard discount ; l’internationalisation des sociétés de restauration rapide ainsi que des produits de grignotage standardisés et des OGM ont comme conséquences une plus grande méconnaissance des produits que nous mangeons malgré le développement d’un étiquetage qui se veut plus complet et plus sécurisant.

La multiplicité des produits et des marques disponibles au sein des grandes surfaces alimentaires, les nombreux discours contradictoires dans ce secteur (médicaux, diététiques, commerciaux, sectaires…), la disparition des cultures culinaires traditionnelles, déstabilisent les consommateurs.

9 mai 2010

bibliographie: Une place prépondérante dans les

bibliographie:

Une place prépondérante dans les cultures

  • http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/dilutionculturelle/alimentation.pdf

La valeur du repas

  • http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/dilutionculturelle/alimentation.pdf

Le goût tout un apprentissage



Le repas familial



Un facteur de cohésion


  • http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/dilutionculturelle/alimentation.pdf


La publicité

 


Les conséquences sur la santé

Le habitudes de la famille concernant les repas pris à la maison



 

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9 mai 2010

Le repas familial Depuis quelques années la

Le repas familial


Depuis quelques années la tradition alimentaire française ne cesse d'évoluer du fait de la modernisation, des nouveaux marchés, de l'américanisation. A travers une enquête faite par l'OCHA sur un échantillon de 6014 enfants, nous allons faire un point de situation sur le repas familial.

Le repas est le symbole et le ciment de la vie familiale.
C'est un moment ienfant_roimportant de la journée. Dans la plupart des familles, il reste structuré, tout le monde se met à table en même temps, à des horaires régulièrs. Le temps consacré à ce dernier est de 15 à 30 minutes en moyenne. Sur l'échantillon donné, une partie qui reste minoritaire aurait des horaires de repas fluctuant, le repas est pris seul devant la télévision. Les enfants sont alors livrés à eux même.


Pour ce qui est des manières de table, on observe deux types de famille.

Les familles conservatrices qui veillent au respect des règles notamment à la ponctualité et la tenue à table. Une attention particulière est portée sur l'aspect quantitatif de l'alimentation en valorisant certains aliments comme le pain , la viande ou la soupe.

Les familles post-modernes sont en revanche, plus tolérantes vis à vis des règles de tenue de table et des goûts individuels. Ces familles sont très sensibles aux prescriptions médicales et à une nutrition correcte. A l'inverse des familles conservatrices , celles-ci valorisent les fruits, les légumes et les produits laitiers.

Le repas reste un moment de plaisir pour la quasi-totalité de l'échantillon qui tant à la satisfaction du goût et de l'appétit ainsi que l'aspect social et la  commensabilité familiale

9 mai 2010

Le goût tout un apprentissage La notion de goût

Le goût tout un apprentissage


apprentissage_du_gout_4

La notion de goût est mise en place très tôt chez l'enfant dés le quatrième mois de la grossesse. Ainsi, il perçoit une sensation gustative qui lui est désagréable ou agréable. Le nouveau né stimule ainsi sa  gustation qu'elle soit salée , sucrée , acide et lui permet de développer un mode de language non verbale avant l'apparition de celle-ci.



Le goût passe par plusieurs modalitées :

  • la gustation qui permet l'appréciation d'un met.
  • l'olfaction permet de percevoir le monde en volume ou en image.
  • le sensorielle et la perception auditive provoque une envie ou un éventuel rejet.


Tout au long de sa vie , un enfant va évolué d'un point de vue biologique car il apprend la définition même de ce qu'est un aliment dans un contexte social et culturel donné. Le contexte affectif et émotionnel dans lequel s'inscrivent les conduites alimentaires, est d'autant plus important.

Les aliments de l'enfance restent bien ancrés tout au long de notre vie. Le souvenir et le goût d'un plat humble déclinent un contexte émotionnel et affectif rappelant de bons moments passés. La nourriture d'enfance forge l'individu, elle permet de le rendre unique, apte et à comprendre l'expérience d'autrui à la fois différentes et semblables.

9 mai 2010

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Les conséquences sur la santé

Ceci engendre des problèmes comme l'obésité qui touche de plus en plus de gens dans le monde surtout les enfants et adolescents d'après une étude réalisé sur leur comportement. On constate que dans la famille les plus “publivores” (amateur de publicité) les placards sont les plus remplis de produits gras et sucrés qui pour la plupart sont des produits diffusés en publicité!


La nourriture des fast food est en générale :gosses_au_macdo2

    -Trop riche en gras.
    -Trop riche en sucre et en sel.
    -Trop riche en produits chimiques. Pauvre en fibres végétales.
    -Pauvre en vitamines.



Les dangers potentiels des “restaurants rapides” à plus ou moins long terme pour la santé :


- Un surpoids.fast_food_restaurant
- Des maladies cardiaques.
- De l’hypertension artériel.
- Certains cancers comme par exemple la prostate, pancréas, ovaires, seins, utérus, poumons, intestins.
- Du diabète, surtout gras.
- Phénomène d’obésité.
- Des troubles de la vésicule biliaire.
- Une dépression.

9 mai 2010

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La publicité

 

Quand nous parlons de  publicité, quelques chiffres s’imposent afin d’avoir un aperçu de ce qu’elle représente, du point de vue général mais, aussi par rapport à la population que ce soit les adultes ou les jeunes.


Evolution du poids de la publicité.


  •  En 1968, 2 minutes par jour d’écrans publicitaires à la télévision.
  •  En 2006, 144 minutes par jour d’écrans publicitaires.
  •  En 1990 le secteur de la publicité représente 0,76 % du PIB.
  •  En 2005 elle représente 2 % du PIB.


reclame_pub_coca_cola_pere_noelEn France, un enfant sur 4, entre 8 et 12 ans possède son propre téléviseur. Un enfant entre 4 et 10 ans consacre 2 h 18 minutes par jour à la consommation de télévision pour 30 000 spots publicitaires vus par les enfants par an aux Etats Unis, selon l’association Consumers Union. La vulnérabilité des enfants vis-à-vis des messages publicitaires fait de ces derniers une cible particulièrement appréciée des publicitaires, qui les ont placés au rang de « meilleur vendeur »


L’étude individuelle nationale des consommations alimentaires 2006-2007 (INCA 2) montrent que les jeunes de 15 à 17 ans :

  • Consomment 56g/j de produits dits de « snaking »,
  • Consommen t219g/j de féculents et produits céréaliers,
  • Consomment 71g/j de fruits.

Les recommandations du Plan National Nutrition Santé préconisent 400g minimum de fruits et légumes par jour, les féculents quant à eux peuvent être consommés à chaque repas.

Les causes de l’influence des médias dans notre alimentation sont multiples :

    - Le façonnage des goûts et habitudes alimentaires par les professionnels de l’agroalimentaire.

    - La préférence pour les marques ou les produits publicitaires.

9 mai 2010

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La pause du repas


Le repas lui-même tend à disparaître. Dans les sociétés traditionnelles, il est un moment de présence, que la communauté de vie et de travail s’accorde à elle-même, où elle s’arrête, se rassemble, se retrouve, restaure le lien. Dans les nouvelles usines à flux tendu, aux caisses des supermarchés, les machines ne s’arrêtent plus, les employés vont en pause les uns après les autres, au fur et à mesure qu’ils sont remplacés par des salariés tournants.

 


Les restaurants traditionnels, qui ouvrent et ferment leurs portes à heures fixes, continuent d’imposer un minimum de rythme collectif, ce que ne font plus les fast-food, ouverts sans interruption jusque tard dans la nuit, où chacun vient se restaurer en fonction de ses envies et de son propre rythme d’activité.


Rapide, individualisé, fluide, que les fast-foods, les cafétérias, les viennoiseries, les sandwicheries, les selfs services excellent à satisfaire et à promouvoir, mais dont l’économie propre gagne sur les habitudes domestiques, d’une proportion croissante d’habitants de la planète. Les repas deviennent au mieux un moment de présence à soi.

8811_snack_du_paradisLes Français à 92 % déclarent en effet être adeptes du « snacking », ou grignotage, et 25 % des dépenses alimentaires dans l'Hexagone y sont consacrées. Sucré ou salé, le « snacking » connaît un succès grandissant en Europe. Sur ce marché, les industriels redoublent de créativité avec des conditionnements inspirés de la confiserie de poche. Les mini-saucissons de Justin Bridou, les kits repas intégrant des couverts dans le packaging, les portions avec sauces ou encore les minigourdes fromagères Acrobat Président en sont de bons exemples. Le développement du snacking ne coïncide pas vraiment avec la montée des préoccupations de santé publique.


Que ce soit pour lutter contre le stress, pour oublier la fatigue ou simplement par gourmandise, le grignotage guette à tout moment de la journée. Il est d'autant plus pratiqué que notre mode de vie s'accélère, incitant à une déstructuration des repas, et que les tentations sont constantes, face à une offre alimentaire très diversifiée et facilement accessible. 


En multipliant les prises alimentaires en dehors des repas, le grignoteur augmente sensiblement ses apports caloriques sur la journée. L'excès énergétique est alors rapidement transformé par l'organisme en masse grasse d'où l'apparition du surpoids et de l'obésité.

"Toujours plus rapide, toujours plus pratique, toujours plus sain" annonce l’Agence internationale de marketing « TNS media intelligence », chargée de suivre l’évolution de la demande pour les industries alimentaires.

« Le must » de la praticité en 1960 était les plats industriels standard ; en 1990, il s’agit des plats préparés qui associent convenience (produits nouveaux, à la mode,surprenant et pratiques) et qualité ; en 2005 on parlera de repas just-in-time : comme je veux,quand je veux, où je veux ».


En France, la consommation de plats cuisinés frais aurait ainsi progressé de 60% entre 2000 et 2004, PastaBox_Tortellini_Ricottales salades traiteur de 97%, aux dépens des aliments traditionnels, exigeant un minimum de préparation : la viande (-11%), la volaille (-15%)17. Et de prédire un bel avenir et des marchés en pleine expansion au food on-the-go, notamment pour ce qu’ils appellent l’impulse snacking (la friandise achetée au coin de la rue), ou le meal snacking, (les plats tous prêts), mieux encore la finger food, la restauration que l’on consomme en marchant, en conduisant sa voiture, en surfant sur le net, qui ne nécessite aucun couvert, aucune assiette, juste une main, et une seule pour déchirer un sachet et tenir le wrap : pain, galette de maïs, pita, crêpe, pâte feuilletée, voire feuille de salade (en vogue aux États-Unis), enserrant une garniture à base de mayonnaise (même si l’on voit cependant apparaître des sandwiches végétariens ou allégés en matières grasses, des pains complets, beaucoup de crudités, de poulet...). Car, si les Français se disent volontiers réticents aux fast-foods, les points de vente continuent -toujours d’après le même institut de marketing- à se développer à un rythme très important, grâce au recours massif au système de franchises. Et si chacun apprécie d’arrêter le temps, l’espace d’un bon repas en famille ou entre amis, de redécouvrir et d’apprécier une cuisine jugée plus authentique, pour l’essentiel de leur vie quotidienne, les consommateurs postmoderne préfèrent le just-in-time, les plats préparés, le hard discount qui conviennent le mieux possible à la fluidité des existences circulantes.

 

Aux plats collectifs d’une cuisine familiale traditionnellement pauvre et peu diversifiée, s’oppose une diversité de portions individualisées, prêtes à consommer. Exposées sur les présentoirs des self-services, dans les rayons chauds ou froids des supermarchés, sur les claies du réfrigérateur de la maison, ou dans les casiers des congélateurs, en images sur les murs ou les menus illustrés des fast-foods, elles s’offrent au désir du consommateur pressé, toutes en séduction, rehaussées par la publicité, le packaging, les diffuseurs d’ambiance parfumée, l’éclairage.

 

 

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  • Ce blog est destiné aux personnes qui sont attachées aux valeurs familiales mais qui croient aussi que le repas en famille permet aux enfants de mener une vie plus équilibrée et plus saine.
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